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samedi 10 février 2018

La paix

Mettre mon attention sur la présence que je suis.

Tout est toujours exactement tel que cela doit être. Comprendre ça est la fin de la souffrance. La pleine acceptation des choses telles qu'elles sont, l'absence de résistance, à la vie telle qu'elle est, c'est cela la paix, le paradis, le bonheur. 

Et le bonheur, c'est ce que nous sommes. 
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Ce n'est pas nous qui choisissons d'être déconnectés de nous-même, c'est la source, la vie, qui a mis ce programme en place. Vivre l'expérience de la séparation n'es donc pas une erreur, elle fait partie de ce qui est destiné à être vécu par chaque être humain.

Armelle Six


 

samedi 8 avril 2017

Le bonheur quoi qu'il arrive - Armelle Six



...
Son propos est fulgurant parce que d'une honnêteté absolue, d'un engagement total. Il nous permet ainsi de comprendre en quoi consistent nos compromis, nos stratégies, nos mensonges. Chez elle, la liberté est souveraine. Et cette liberté réveille la nôtre.
(4ème de couverture)

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Je regarde Armelle Six sur youtube régulièrement, mais son livre a favorisé chez moi des prises de conscience majeures et ma vie en est toute autre. Je me sens calme, apaisée, détendue, joyeuse, curieuse, profondément, très profondément, au coeur des aléas de ma vie qui, eux, n'ont pas changé. Ou plutôt, il y a un grand calme, une paix, une détente, une joie, une curiosité, un détachement, qui se vivent dans mon corps... Je ressens vraiment que c'est La Vie qui vit et agit en moi. Et ça change tout! Le savoir intellectuellement est une chose, mais le sentir en soi c'en est une autre!

Le titre de ce livre pourrait être: "Suivre la Joie"! (En hommage à une cheminante du net qui se reconnaîtra...)

jeudi 8 septembre 2016

"Tendu vers" ou détendu par Gilles Farcet


L'un des fondements essentiels d'une bonne hygiène intérieure repose sur un simple exercice consistant à détendre ce qui est inutilement tendu. Inutilement tendu, nous le sommes, en effet, et beaucoup plus que nous n'en avons généralement conscience. Je ne parle même pas du stress ordinaire et de toutes les tensions physiques et psychiques auxquelles nous nous trouvons couramment soumis, mais d'une tension d'autant plus insidieuse qu'elle nous paraît normale, si bien que nous ne la remarquons pas ou à peine.

Un peu d'observation de nous-même lors d'une journée ordinaire va nous faire sauter aux yeux cette évidence! "je suis tendu vers", constamment tendu vers... Vers quoi au
juste?

Vers tout à l'heure, vers le moment suivant, vers la fin de l'action en cours, même anodine. Un exemple? Je fais la queue à la caisse d'un magasin où je viens de faire mes courses. Il me suffit de regarder honnêtement ma posture intérieure pour constater que je suis bel et bien "tendu vers": tendu vers le moment où, enfin ce sera mon tour, où je pourrai régler mes courses et passer à la suite de ma journée. Je ne me tiens pas là détendu, ouvert, disponible, je ne profite pas de ce moment où je n'ai rien de particulier à faire pour respirer, me mettre dans mon axe, regarder autour de moi... Je suis intérieurement arc-bouté vers tout à l'heure, comme si mon être intérieur était pour ainsi dire en avant, décalé par rapport à l'instant.

En fait, je considère automatiquement qu'il m'est impossible d'être simplement en paix, ici et maintenant.

Quand je serai à la caisse, quand ce sera mon tour, quand j'aurai réglé mes courses, alors je pourrai être en paix, enfin! Sauf qu'alors je serai de nouveau tendu vers... Ma destination, la suite de ma journée, etc...

Autre exemple quotidien, j'attends le métro, le train, le bus, que le feu piéton passe au vert... Là encore, je suis tendu vers. Plutôt que de profiter de ce moment d'"entre-deux" pour goûter l'instant, je piaffe "en attendant" le moment où, enfin, le métro arrivera, où, enfin, je monterai dans le bus, où enfin, je traverserai.

La paix et la détente sont toujours pour tout à l'heure, plus tard, dans un instant, telle une carotte reculant sans cesse devant la bouche de l'âne.

Ces petits exemples peuvent paraître anodins. De fait, ils le sont. Et pourtant, quelle dépense d'énergie inutile, quelle mobilisation en pure perte, quel dommage de ne pas s'accorder tout au long de la journée des moment pour simplement respirer, s'ouvrir à la vie et revenir à soi-même.

Une journée ordinaire, y compris celle où nous sommes convaincu d'être très occupé, est parsemée de ces moments "inutiles", "moments perdus" où, en vérité, je n'ai rien d'autre à faire et ne peux rien faire d'autre qu'être là où je suis : moments d'attente, de déplacement d'un point à un autre.

Le simple exercice consistant à prendre appui sur ces moments pour expirer, se détendre, se mettre pour ainsi dire à la verticale de soi-même, ce simple exercice peut considérablement modifier le climat de nos journées. Alors, pourquoi ne pas le tenter?

(article dans le magazine Kaizen - juillet:août 2016)