Dessin animée japonais sur la permaculture
https://www.facebook.com/Tokyo.Zombies/videos/1328267803936923/
Un lieu inspirant pour aider à vivre à partir de cet endroit à l'intérieur de soi où tout est calme, simplicité, joie, amour, liberté, où tout est bienvenu tel quel, dans une respiration, une détente, un sourire... Un lieu où se sentir accueilli (e) et soutenu(e), sur ce chemin de soi au Soi en soi... Un lieu où sourire d'amour...
dimanche 25 juin 2017
lundi 17 avril 2017
Samsara et Nirvana
Malléable,
l'esprit est capable de changement. Apprenons donc à voir dans quelle
mesure nous pouvons le transformer, identifions les moyens qui
permettent d'y parvenir et mettons-les en œuvre. Le samsara, ou cercle
des existences, et le nirvana, son dépassement, ne sont pas comme des
lieux géographiques éloignés l'un de l'autre. Ce sont deux états de
l'esprit. Le samsara est une déviation par rapport à la connaissance,
une vision distordue de la réalité qui assujettit l'esprit aux émotions
négatives, tandis que le nirvana est un état de liberté intérieure,
affranchi de tout obstacle conceptuel et émotionnel.
Enseignements oraux donnés à Schvenedingen en Allemagne, 1998.
FOURTEENTH DALAI LAMA, TENZIN GYATSO (B. 1936)
samedi 8 avril 2017
Le bonheur quoi qu'il arrive - Armelle Six
...
Son propos est fulgurant parce que d'une honnêteté absolue, d'un engagement total. Il nous permet ainsi de comprendre en quoi consistent nos compromis, nos stratégies, nos mensonges. Chez elle, la liberté est souveraine. Et cette liberté réveille la nôtre.
(4ème de couverture)
*********
Le titre de ce livre pourrait être: "Suivre la Joie"! (En hommage à une cheminante du net qui se reconnaîtra...)
lundi 13 février 2017
De l'Âme ... du jardinet...
A
Paris, ma fenêtre donne sur un jardinet adossé au parc voisin dont
la frondaison est majestueuse. Ce jardinet a pour âme un tilleul.
Grâce à la pluie abondante au printemps, l'arbre atteint, quand
vient l'été, une forme de plénitude inouïe. Les amis qui passent
chez moi, invariablement, poussent un "Oh!"
d'émerveillement, et surtout d'étonnement. Comment cela est-il
possible? Comment se fait-il que la terre, qui venait du Chaos,
ait généré un arbre comme celui-là, en son ovale parfait composé
d'innombrables branches, rameaux, feuilles et fleurs dont le
foisonnement et le frissonnement, loin de se répandre en désordre,
obéissent à un constant souci d'entente et d'harmonie, faisant de
lui une figure emblématique de beauté? Comment ce tronc droit,
apparemment modeste, a-t-il pu porter, calme et confiant, cette
magnifique corolle de feuillage, pleine de noblesse, d'une gloire
presque trop écrasante pour lui? Il a fallu qu'à partir de lui,
chaque branche croisse et respire selon sa poussée interne, tout en
ayant souci d'orienter sa courbe vers un centre, dont la force
centripète assure à chaque instant à l'ensemble des branches une
juste répartition d'air, de lumière et de sève. Une présence
organique, faite de frémissante interaction, s'affirme là. Pour peu
que passe une brise, la voilà qui entre dans sa rythmique, opérant
une sûre brisure dans l'espace, un Ouvert où le fini et l'infini
sont en perpétuelles épousailles. Une volonté la soutient, cette
présence, une intention l'habite. Fontaine au jaillissement continu,
elle n'est plus que donation et accueil. Elle distribue sans réserve
ombres parfumées et éclats nourriciers à ceux que ses ondes
attirent, oiseaux migrateurs, errants humains.
Le
lien entre l'arbre et les oiseaux semble naturel. Mais l'alliance de
l'arbre avec les hommes est-elle assez prise en compte par nous?
Sommes-nous conscients que nous ne pouvons trouver dans la nature
compagnon plus fiable et plus durable? Cet être debout comme nous,
qui depuis les profondeurs du sol tend résolument vers le haut, nous
rappelle que notre être tient tout autant de la terre que du ciel.
Prenant appui sur sa base de lave, d'humus ou de limon, il s'épanouit
en un véritable entonnoir pour boire la pluie tombée du ciel, et
venu de plus haut encore, pour boire le souffle lumineux dont tout
l'univers est animé. Il arrive qu'au cœur du désert, ou à
l'horizon d'une plaine, se dresse un arbre seul. Cela suffit aux
nomades que nous sommes pour que nous ne nous sentions plus seuls,
pour que la création ne nous semble plus vaine. A nouveau nous
assaillent des questions apparemment sans réponse mais qui, posées,
pourraient être autant de réponses. Pourquoi cette terre,
considérée par beaucoup comme aveugle, inconsciente et sans
direction aucune, a-t-elle abouti à une chose aussi parfaite qu'un
arbre? Plus généralement, pourquoi l'anonyme immensité a-t-elle
engendré chaque être, aussi minime soit-il, en son irréductible
unicité. Pourquoi sommes-nous là, jouissant du privilège de voir
ces choses et de nous en émouvoir, tout en sachant que nous ne
venons pas de nous-même? Pourquoi tant et tant de présences
palpitant de vouloir-vivre? Pourquoi tant et tant de signes vibrant
d'appels et de sens? Dans la vallée qui a sombré dans le silence,
un oiseau chante, et voilà que nous sommes envahis d'une indicible
nostalgie. Sur le haut mont dénudé par le vent, une fleur sauvage
nous salue, et voilà que nous tombons à genoux de reconnaissance.
Ici, notre âme nous invite à consentir au mystère. Nous qui voyons
de l'univers la part visible et qui en faisons partie, sommes-nous
vus? Si le voir n'était pas précisément à l'origine, serions-nous
capables de voir?
Oui,
nous devons être assez humbles pour reconnaître que tout, le
visible et l'invisible, est vu et su par Quelqu'un qui n'est pas en
face, mais à la source. Seul celui qui jouit du voir total jouit du
vrai savoir et du vrai pouvoir. C'est grâce à cela que l'univers
vivant est en devenir, et que nous le sommes aussi. Un chant surgi de
ma mémoire me vient aux lèvre, je vous le dédie:
Un
iris
Et
tout le créé justifié.
Un
regard
Et
justifiée toute la vie.
Votre
dévoué
François
Cheng
Extrait
de son livre "De l'Âme"
J'ai adoré ce livre, je vous en propose un extrait choisi...
samedi 10 décembre 2016
samedi 3 décembre 2016
Un lieu lumineux de la toute-confiance... en nous...
Au
cœur de notre vie si fragile, partout menacée par la
destruction,
il existe en nous, en amont de chaque dérive temporelle, un
lieu
lumineux de la toute-confiance... De ce lieu intime émane une
clarté
qui, à partir du centre secret de notre âme incarnée, pénètre,
soulève et guide vers l'avenir, en dépit de tous les obstacles
de
la vie présente, le moi chancelant dont nous nous faisons le
porte-parole doublement précaire. Nous y buvons ensemble,
comme à
une source de vie cachée, le souffle du futur infini:
"Par-delà
tout le mal Et
plus haut que la nuit".
Claude
Vigée Danser vers l'abîme
Extrait
du livre "L'intranquillité" de Marion Muller-Colard
mercredi 28 septembre 2016
mardi 27 septembre 2016
jeudi 8 septembre 2016
"Tendu vers" ou détendu par Gilles Farcet
L'un des fondements
essentiels d'une bonne hygiène intérieure repose sur un simple
exercice consistant à détendre ce qui est inutilement tendu.
Inutilement tendu, nous le sommes, en effet, et beaucoup plus que
nous n'en avons généralement conscience. Je ne parle même pas du
stress ordinaire et de toutes les tensions physiques et psychiques
auxquelles nous nous trouvons couramment soumis, mais d'une tension
d'autant plus insidieuse qu'elle nous paraît normale, si bien que
nous ne la remarquons pas ou à peine.
Un peu d'observation de
nous-même lors d'une journée ordinaire va nous faire sauter aux
yeux cette évidence! "je suis tendu vers", constamment
tendu vers... Vers quoi au
juste?
Vers tout à l'heure, vers
le moment suivant, vers la fin de l'action en cours, même anodine.
Un exemple? Je fais la queue à la caisse d'un magasin où je viens
de faire mes courses. Il me suffit de regarder honnêtement ma
posture intérieure pour constater que je suis bel et bien "tendu
vers": tendu vers le moment où, enfin ce sera mon tour, où je
pourrai régler mes courses et passer à la suite de ma journée. Je
ne me tiens pas là détendu, ouvert, disponible, je ne profite pas
de ce moment où je n'ai rien de particulier à faire pour respirer,
me mettre dans mon axe, regarder autour de moi... Je suis
intérieurement arc-bouté vers tout à l'heure, comme si mon être
intérieur était pour ainsi dire en avant, décalé par rapport à
l'instant.
En fait, je considère
automatiquement qu'il m'est impossible d'être simplement en paix, ici et
maintenant.
Quand je serai à la
caisse, quand ce sera mon tour, quand j'aurai réglé mes courses,
alors je pourrai être en paix, enfin! Sauf qu'alors je serai de
nouveau tendu vers... Ma destination, la suite de ma journée, etc...
Autre exemple quotidien,
j'attends le métro, le train, le bus, que le feu piéton passe au
vert... Là encore, je suis tendu vers. Plutôt que de profiter de ce
moment d'"entre-deux" pour goûter l'instant, je piaffe "en
attendant" le moment où, enfin, le métro arrivera, où, enfin,
je monterai dans le bus, où enfin, je traverserai.
La paix et la détente
sont toujours pour tout à l'heure, plus tard, dans un instant, telle
une carotte reculant sans cesse devant la bouche de l'âne.
Ces petits exemples
peuvent paraître anodins. De fait, ils le sont. Et pourtant, quelle
dépense d'énergie inutile, quelle mobilisation en pure perte, quel
dommage de ne pas s'accorder tout au long de la journée des moment
pour simplement respirer, s'ouvrir à la vie et revenir à soi-même.
Une journée ordinaire, y
compris celle où nous sommes convaincu d'être très occupé, est
parsemée de ces moments "inutiles", "moments perdus"
où, en vérité, je n'ai rien d'autre à faire et ne peux rien faire
d'autre qu'être là où je suis : moments d'attente, de déplacement
d'un point à un autre.
Le simple exercice
consistant à prendre appui sur ces moments pour expirer, se
détendre, se mettre pour ainsi dire à la verticale de soi-même, ce
simple exercice peut considérablement modifier le climat de nos
journées. Alors, pourquoi ne pas le tenter?
(article dans
le magazine Kaizen - juillet:août 2016)
mercredi 7 septembre 2016
Révélation
"Au lieu de m'être dit:
je suis triste, je suis désespéré, parce que j'ai le cancer,
je me suis dit:
j'étais triste et désespéré et le cancer est venu me le dire"
Guy Corneau
samedi 3 septembre 2016
« Quand la mort s’arrête, la vie explose »Aujourd’hui, j’ai accompagné une amie - qui me suit depuis mon arrivée en France en 2014 - à faire face à une nouvelle terrible… celle de la possibilité de sa mort. En effet, ayant appris l’existence de deux tumeurs et se faisant opérer d’urgence, la vie ne lui laisse aucun échappatoire quant à avoir à faire face à l’inévitabilité de ce qui nous attend tous, la mort. Bien qu’elle souhaiterait que ce ne soit pas là, que la mort n’aie pas raison d’elle maintenant, que ce qui se passe ne se passe pas… nulle ne sait, et cette possibilité est ce qui est. Pour nous tous! Pour elle, c’est juste devenu quelque chose qu’elle ne peut éviter, sa réalité du moment. Et face à cela, face à cette nouvelle, cette si soudaine possibilité, aucune technique, aucune pratique, aucun concept spirituel, aucune analyse psy, ni aucun guérisseur ou guru ne fait le poids. Rien de tout cela ne peut vous sauver! Il n’y a que faire face à cette terrible nouvelle et ce qu’elle fait émerger en soi… pas à fuir dans toutes ces choses. Bien-sûr la tentation est grande, car il y a un désir urgent de vivre, mais quand l’inévitable frappe à la porte… nous ne pouvons que le rencontrer, le vivre de plein fouet. Evidemment, un désir urgent de vivre, plus fort que jamais, va certainement émerger. Car dans cette fin de tout avenir, quelque chose en soi veut subsister, aller vers la vie, un nouveau projet, quelque chose qu'on n'a jamais fait, imaginer encore... surtout ne pas faire face à la mort, à l’annonce de la maladie, à la fin de tout avenir dans cet instant. On veut éviter de voir ce qui pourrait arriver… Mais ne vivons-nous pas déjà nos vies comme ça depuis toujours…? Comme si nous n’allions jamais mourir… dans un déni de l’inévitable, dans un « oubli » volontaire de notre condition, nous projetant donc sans cesse dans un ailleurs, un futur qui serait mieux, qui offrirait quelque chose qui n'est pas là maintenant. Et de ce fait, nous vivons dans une peur et un état de survie permanent, caché sous tout ce qui se joue dans le quotidien, une angoisse latente qui guette… Plutôt que de voir toutes les choses à accomplir, chercher le sens de ce qui se passe, remontrer dans sa lignée ou ses vies antérieures pour expliquer ce qui se passe, plutôt que de spiritualiser quoi que ce soit, je l’ai juste accompagnée à sentir ce qu’elle n’osait pas sentir seule, à être vraie et honnête avec ce qu’elle ressent, à parler d’elle au lieu de l’ego, à rencontrer ce qui émerge au lieu de positiver un résultat potentiel mais non certain, à ressentir toutes ses émotions plutôt que de me parler d’identification… Car oui… c’est bien de cela dont je parle les amis quand je dis « cessons d’être spirituels, soyons vrais! » La mort va tout nous prendre, même les concepts spirituels, même la nourriture bio, même tous les petits bonheurs quotidiens, les plus belles relations, comme les pires et tout comme la souffrance… En effet, elle ne va rien laisser de tout cela… mais alors qu’est-ce qui reste quand tout s’arrête? Et si vous n’attendiez pas d’être confronté à ce genre de nouvelle pour le découvrir? Et si vous lâchiez tout pour un instant pour le sentir, le vivre? Et si vous viviez juste chaque moment tel qu’il se présente, sans chercher à en faire une quête de l’au-delà pour ne pas faire face à ce qui est dans l’instant, ne pas laisser partir tous vos idéaux, pour vous échapper de votre réalité du moment? Et si, ici, dans cet émoi, vous deveniez intime avec ce qui est, quoi que ce soit.., Que se passe-t-il? Il n’y a pas d’erreur dans le plan divin! Tout est toujours une opportunité de SE rencontrer… Qu’est-ce qui est là, maintenant, qui n’est jamais né et ne mourra jamais? Tout ce qui restait à la fin de notre appel, c’était de la douceur, la vie… c’était l’amour, si fort et si puissant, si vibrant, si flambant, sans objet… juste l’amour pour l’amour… et les larmes coulaient de joie… de vivre juste ça… Armelle |
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Confiance par Christian Bobin
Au
mot foi, je préfère celui de confiance. Il semble plus anodin. La
confiance, c'est la posture du pêcheur à la ligne, en attente,
assis sur un talus. Le bien, l'inespéré, on ne sais pas comment les
faire venir dans nos vies, et heureusement. On ne trouvera jamais de
méthode pour cela. Je crois d'ailleurs que ce serait une erreur
d'utiliser des spiritualités, des techniques orientales ou autres
pour y parvenir. Mais la confiance ouvre les fenêtres de la maison. Une confiance de fond qui est là, même quand je crois l'avoir
perdue. C'est donc comme si rien ne pouvait durablement m'enlever le
cœur. Il y a des choses tragiques et épuisantes, mais si je
continue, avec parfois la poitrine trouée, tôt ou tard un rosier
vient à l'intérieur. C'est une expérience que j'ai faite mille
fois: rien n'est noué qui ne puisse être dénoué. Je le crois
d'autant plus que c'est souvent nous-mêmes avec notre intelligence
confondante qui avons fait des nœuds à nos lacets de chaussures.
Mais, comme une mère bienveillante, la vie revient et elle a des
doigts si fins qu'elle sait défaire les nœuds les plus serrés. Je
pourrai dire tout simplement que l'on n'est jamais abandonné. En
dire plus serait commencer à construire du solide avec ce qui doit
rester fragile, à changer la cabane de jardin en château, ce qui
serait stupide, parce que la cabane a un immense avantage: elle est
faite de planches mal jointes et donc l'air continue à y passer. Cet
air qui vient tout bousculer, même ce que je dis et ce que je crois.
Extrait
d'un entretien dans le magazine Psychologies d'avril 2008
Cabane et tilleul à balançoires dans notre jardin de Dieulefit
vendredi 3 juin 2016
Hommage à mes Maîtres les arbres...
Les humains s'intéressent moins aux plantes qu'aux animaux car elles ne leur ressemblent pas. Allez au Muséum, à Paris, voir la grande galerie de l'Evolution, personne n'y parle du végétal. Et pourtant l'homme, c'est 2 mètres carrés de peau et un corps qui rejette du CO2. Un arbre moyen représente, lui, 200 hectares de feuillages qui se nourrissent de l'énergie solaire, absorbent le CO2 et restituent de l'oxygène. Certains arbres sont même immortels s'il ne leur arrive pas d'accident ou de maladie, car, au-delà d'un certain âge, ils se clonent eux-mêmes. Il y a en Tasmanie un houx royal vieux de 43 000 ans, l'époque de Neandertal... que n'importe quel imbécile peut exterminer en un jour avec sa tronçonneuse. Certaines familles d'arbres, celle des baobabs, par exemple, ont aussi un génome dix fois plus important que celui de l'homme, mais nous préférons ignorer que, sur bien des plans, les arbres sont plus évolués que nous. Francis Hallé
Je crois tout à fait que les arbres sont plus évolués que nous. Ils ne tuent pas pour manger, ils absorbent la lumière directement par leurs feuilles, ils boivent de l'eau, ils sont beaux, tranquilles, sages. Ce sont des Maîtres qui nous enseignent par leur présence. Je les aime depuis toute petite, ils m'ont toujours consolée de tout et je leur rends bien. J'adore les prendre dans mes bras. Ce que j'ai fait de mieux dans ma vie, c'est deux enfants et planter des arbres, partout où j'ai vécu. Dans ma nouvelle maison à Dieulefit, je suis entourée d'arbres immenses, peupliers, maronniers, tilleuls, féviers d'Amérique, chênes, noyer... écouter le vent à travers leurs feuilles est un bonheur incroyable qui me transporte... Merci à eux d'être ce qu'ils sont... Pascale
lundi 28 mars 2016
La plus grande découverte d'Albert Einstein
Je
ne résiste pas à l'envie de partager avec vous une lettre envoyée
par Albert Einstein à sa fille Lieserl. Un texte récemment rendu
public, qui se passe de commentaire, je pense. Thierry Jansen
(Psychologies magazine mars 2016)
"Lorsque
j'ai proposé la théorie de la relativité, très peu m'ont compris.
Ce que je vais te révéler maintenant va provoquer l'incompréhension
et les préjugés du monde. Je te demande donc de conserver cette
lettre aussi longtemps que nécessaire, d'attendre des années, des
dizaines d'années, jusqu'à ce que la société soit suffisamment
avancée pour accepter ce que j'explique ci-dessous.
Il
y a une force extrêmement puissante pour laquelle, jusqu'à présent,
la science n'a pas trouvé une explication officielle. C'est une
force qui comprend et régit toutes les autres. Elle est derrière
tout phénomène qui opère dans l'univers. Cette force universelle
est l'Amour. Lorsque les scientifiques étaient à la recherche d'une
théorie unifiée de l'univers, ils ont oublié la plus invisible et
la puis puissante des forces. L'Amour est lumière, il éclaire ceux
qui le donnent et le reçoivent. L'Amour est gravité, il fait que
des personnes sont attirées vers d'autres. L'Amour est puissance, il
démultiplie ce que nous avons de meilleur et permet que l'humanité
ne s'éteigne pas dans son égoïsme aveugle. L'Amour révèle et se
révèle. Par l'Amour, nous vivons et nous mourons. L'Amour est Dieu
et Dieu est Amour. Cette force explique tout et donne son sens
premier à la vie. Il s'agit de la variable que nous avons ignorée
pendant trop longtemps, peut-être parce que l'Amour nous fait peur,
puisque c'est la seule énergie de l'univers que l'homme n'a pas
appris à gérer par sa volonté (...) l'Amour est la force la plus
puissante qui existe, car il n'a pas de limites. Après l'échec de
l'humanité dans l'utilisation et le contrôle des autres forces de
l'univers, qui se sont retournées contre nous, il est urgent que
nous nous nourrissions d'un autre type d'énergie.Si nous voulons que
notre espère survive, si nous voulons trouver un sens à la vie, si
nous voulons sauver le monde et chaque être sensible qui l'habite,
l'Amour est la seule réponse. Peut-être nous ne sommes pas encore
prêts à fabriquer une bombe d'Amour, une machine assez puissante
pour détruire toute la haine, l'égoïsme et la cupidité qui
dévastent la planète. Cependant chaque individu porte à
l'intérieur de lui un petit mais puissant générateur d'Amour dont
l'énergie attend d'être libérée. Lorsque nous aurons appris à
donner et à recevoir cette Energie universelle, nous pourrons
affirmer que l'Amour conquiert tout et est capable de tout
transcender, car l'Amour est la quintessence de la vie.
Je
regrette vivement de ne pas avoir pu exprimer ce qui, dans mon coeur,
a palpité silencieusement pour toi toute ma vie. Il est peut-être
trop tard pour demander pardon, mais comme le temps est relatif, j'ai
besoin de te dire que je t'aime et de te remercier car, grâce à
toi, j'ai trouvé l'ultime réponse."
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