lundi 16 février 2015

Regard d'enfant...

Bonjour,
voici une petite vidéo, très courte, qui nous montre bien combien nous avons perdu notre innocence d'enfant. Il est urgent de la retrouver!!!
Les enfants sont nos Maîtres...


http://www.danstapub.com/la-jolie-pub-de-leo-burnett-les-yeux-dun-enfant-face-au-handicap




vendredi 13 février 2015

Accepter




La présence inconditionnelle (suite) s'ouvrir et entrer

Parfois, Jane dérivait sur des jugements mentaux ou des histoires concernant la douleur. Il est important de ne pas être prisonnier de ces interprétations mentales ou de ces drames ("Ce sentiment est trop fort, il est plus grand que moi, il va m'avaler tout cru") car ils interfèrent dans votre rencontre avec l'expérience directe. C'est particulièrement vrai des jugements sévères ("Si je me sens si mal aimé, cela signifie que je ne suis pas quelqu'un de bien"). Je l'ai aidée à voir ces jugements comme des histoires qu'elle se racontait, puis à les mettre doucement de côté et à revenir aux sensations de son corps.

Ensuite, j'ai encouragé Jane à s'ouvrir à la sensation douloureuse de n'être pas aimée. S'ouvrir, dans ce contexte, signifie ouvrir son coeur à un sentiment, laisser complètement les sensations évoluer dans notre corps sans lutter contre elles. Après avoir passé quelque temps à s'ouvrir à ce sentiment, elle m'a dit: "Je me sens plus calme. La douleur est encore là, mais je peux la laisser exister." S'ouvrir à la douleur lui avait permis de s'y habituer, de sorte qu'elle n'était plus aussi menaçante.

Au bout d'un moment, j'ai proposé à Jane d'aller un peu plus loin, d'entrer dans la sensation du manque d'amour et de l'habiter pleinement. Entrer, signifie placer sa conscience au coeur du sentiment de façon à ne faire qu'un avec lui, ne plus le voir comme quelque chose en dehors de soi.

JW - Pouvez-vous laisser votre conscience entrer dans la douleur, comme si vous vous installiez en plein milieu?

JA - Je me sens triste et vulnérable, a répondu Jane.

JW - Oui, essayez de ne faire qu'un avec la tristesse, ne restez pas séparée d'elle. Voyez si vous pouvez vous détendre en elle.

Elle est restée silencieuse pendant quelques minutes, puis elle a dit:

La tristesse est toujours là, mais elle n'est plus aussi pesante.

Au bout d'un moment, elle s'est assise toute droite et m'a regardé.

Ca change. Je sens encore la vulnérabilité, mais il y a aussi plus de tendresse et de chaleur.

Son visage était totalement détendu et à l'évidence, elle était plus ancrée dans son corps.

JW - Que ressentez-vous à présent?

JA - C'est étrange... Il y a de la douceur, a-t-elle répondu avec un sourire hésitant.

JW - Vous sentez-vous toujours déconnectée de l'amour?

Jane a réfléchi.

- pas en ce moment.

N'étant plus focalisée sur Tom ou leur relation, Jane sentait son propre coeur, ce qui lui procurait cette douceur dans le corps. Le fait de se mettre à l'endroit du manque d'amour et de s'être ouverte à sa douleur et à sa vulnérabilité avait suscité l'amour en elle, sous la forme d'une subtile présence de douceur et de chaleur qui avait pénétré ses coins sombres. (...)

Alors quand vous vous sentez mal aimés, au lieu de chercher un remède extérieur, comprenez que c'est le signe que vous êtes déconnectés de votre propre coeur. C'est cette déconnexion qui est le poison. Vous ouvrir à la douleur de ce sentiment vous met en contact avec une certaine tendresse ou vulnérabilité; c'est le signe que votre coeur, qui a le désir naturel et la capacité de se connecter, est à portée de main. Cela vous ramène à vous-même; et c'est cela le remède à la déconnexion.. La douleur du manque d'amour est alors beaucoup plus qu'une simple douleur. C'est un cri direct de votre coeur: "Tu as perdu le contact avec moi, qui suis le sang de ton existence". (...)

Si vous fuyez la blessure, vous ne faites que lui donner plus de pouvoir sur vous. Pour finir, votre corps émotionnel se sent comme une maison abandonnée et hantée. Plus vous fuyez la douleur du manque d'amour, plus elle se renforce dans l'obscurité et plus votre maison est hantée. Plus elle est hantée, plus cela vous terrifie. C'est le cercle vicieux qui vous maintient coupé de votre être, ayant peur de vous-même.

Mais lorsque vous acceptez cette rencontre avec vous-même à l'endroit du manque d'amour, les portes et les fenêtres de la maison hantée commencent à s'ouvrir, laissant entrer le soleil et l'air frais. Peu à peu, la maison devient plus vivable. En apprenant à tolérer les sensations de douleur ou de vulnérabilité, on développe un nouveau muscle. Grâce à votre capacité grandissante de faire face à votre douleur, la blessure qui vous paraissait autrefois si énorme et vous submergeait devient tolérable.

En allant à la rencontre de vous-même à l'endroit où vous vous sentez déconnecté, il se produit quelque chose de nouveau et de fort; c'est simple et cependant radical: vous commencez à habiter en vous. Vous reprenez possession de votre coeur solitaire et le ramenez à la vie.

(Extrait de Parfait amour imparfait bonheur de John Wellwood)

Et cela est valable pour toutes les blessures (ça c'est moi qui rajoute)! C'est le processus pour accueillir ce qui se vit en nous, pour accepter, pour être un avec... pour s'aimer de plus en plus... et il n'y a qu'en s'aimant qu'on peut aimer, c'est mon expérience. Pascale






Hommage à mon arbre préféré, devant la fenêtre, je l'admire chaque jour, je le remercie de donner à ce lieu tout son charme, sa force, sa beauté, sa paix, d'accueillir avec tant de générosité les oiseaux, le vent, la pluie, le soleil, la neige...
J'ai beaucoup de gratitude pour tout ce qu'il m'apporte...

dimanche 8 février 2015

La présence inconditionnelle - reconnaître et permettre

JA - Je déteste me sentir si mal aimée
JW - Comment le ressentez-vous dans votre corps?

(Je l'ai invitée à prendre directement contact dans son corps avec sa douleur de ne pas se sentir aimée. Ce contact direct est ce que j'appelle "reconnaître". C'est la première étape qui consiste à rencontrer et habiter sa propre expérience - un processus que j'appelle la présence inconditionnelle. Ce processus peut être divisé en quatre étapes étroitement reliées: reconnaître, permettre, ouvrir et entrer. Ces étapes définissent les différents moments dans le processus d'une présence grandissance de l'expérience émotionnelle.

Reconnaître, c'est voir ce qui est là, voir que cela est, sans essayer d'estimer si c'est bon ou mauvais ou si cela devrait être ainsi ou non.C'est voir et toucher un sentiment qui est là, tel qu'il est. Dans mon travail de psychothérapeute, je me suis rendu compte que ce simple acte de reconnaissance possédait un pouvoir beaucoup plus grand que n'importe quel exercice ou analyse mentale.

JW - Comment le sentiment d'être mal aimée se manifeste-t-il en vous en ce moment?
JA - Je ressens de la douleur ici, a répondu Jane, en touchant sa poitrine.
JW - Pouvez-vous laisser la respiration toucher cette douleur? Voyez si vous pouvez simplement laisser ce sentiment exister, sans tenter de le fixer ou de le changer.

Je l'invitais ainsi à passer à l'étape suivante: permettre au sentiment d'être.

JW - Essayez d'adoucir cette zone, de soutenir la douleur avec douceur en lui laissant de l'espace, comme le ciel soutient la terre.

Permettre signifie donner à la douleur une sensation d'espace lui permettant d'exister comme elle est, tout en restant en contact avec elle.

Souvent nous contractons inconsciemment les sentiments douloureux en tentant de les écarter ou de les minimiser. Permettre est une forme de décompression: on laisse l'énergie du sentiment prendre sa véritable ampleur, sans s'identifier à lui (du genre: "cette douleur est moi, elle signifie quelque chose sur ce que je suis") ni le rejeter ("cette douleur n'est pas moi, elle ne devrait pas être là"). Lorsque Jane a pu laisser de la place à sa douleur, elle a éprouvé une sensation de soulagement immédiat, parce qu'elle ne luttait plus contre elle. Elle abordait la blessure de l'amour comme un simple sentiment humain plutôt que comme un grand mélodrame. 


Annecy sous la neige

(Parfait amour imparfait bonheur - John Welwood)

S'aimer soi m'aime...

"Chaque personne née dans ce monde représente quelque chose de nouveau, quelque chose qui n'a jamais existé auparavant, quelque chose d'original et d'unique. C'est le devoir de chaque personne... de savoir et de considérer... qu'il n'y a jamais eu quelqu'un comme elle au monde, car si cela avait été le cas, il n'aurait pas été nécessaire qu'elle soit là. Chaque personne est une nouvelle chose et est appelée à accomplir sa particularité dans ce monde. Sa tâche principale consiste à actualiser ses potentialités uniques, sans précédent et qui ne se reproduiront jamais, au lieu de répéter quelque chose qu'un autre, même le plus grand, a déjà accompli."


L'habitude de nous comparer aux autres ou de tenter d'être comme eux est l'un des plus grands obstacles à l'amour de soi. Cette préoccupation de savoir si nous sommes comme les autres, ou meilleurs ou pires qu'eux, est une façon de nous déshonorer.
(Parfait amour imparfait bonheur - John Welwood)

mercredi 4 février 2015

Projet - Pour quoi ?

Projet de forêt-jardin au lac d'Alleyrac,
d'apiculture, d'élevage de poules et d''accueil de personnes malades ou en recherche d'un nouveau souffle en pleine nature...

* * *
Pour quoi?
Pour moi

Pour être en contact avec la nature le plus possible

Pour vivre dans un rythme calme et régulier qui me permette:
- d'être en contact avec mon Être essentiel
- de m'abandonner à la Vie en conscience et confiance et continuer à développer en moi l'ouverture du coeur et le lâcher-prise
- de sentir en moi si je suis dans le courant ou si je rame à contre courant
- d'accompagner la Vie dans ce qu'elle demande, là où elle est, là où elle va
- de pratiquer pleinement  l'acceptation de ce qui est

Pour développer ma gratitude à l'égard de la Vie

Pour faire grandir l'amour dans mon coeur, l'ouverture, l'accueil de l'autre tel qu'il est, sans attente

Pour la beauté et la bonté du projet:
- planter des arbres,
- prendre soin de la terre, de moi, d'Alain, de la famille, des autres
- partager

Pour retrouver la santé

Pour faire épanouir ma créativité

Pour Alain
Pour les générations futures
Pour la terre

(Pour sauter du grand plongeoir sans savoir s'il y a de l'eau dans la piscine... et me retrouver sur le dos tout doux d'une oie sauvage, m'accrocher à ses plumes, et voler avec elle jusqu'à ce qu'elle me dépose au bord du lac... - ne jamais oublier -)   

Et aussi, pour:

La rivière sauvage - l'hiver

Le lac - l'été

Les fleurs et les papillons...

dimanche 1 février 2015

Gratitude...




Un petit être humain est venu au monde il y a 2 jours, il s'appelle Silas, ce qui veut dire "le demandé" ou "qui vient de la forêt"... Je suis sa mamée et mon coeur est rempli de gratitude, je vous partage ma joie.